En cette trêve internationale, l’OGC Nice a eu le plaisir de recevoir la visite du grand Samuel Ipoua. 

Le plaisir et le travail. Le travail et le plaisir. Un peu des deux et beaucoup de tout : « C’est toujours bon de revenir ». Les années ont passé. Le grand Sam’ Ipoua est toujours aussi solide. Toujours aussi souriant. Venu des États-Unis, où il gère une académie de ballon, l’ancien attaquant a sillonné une Plaine du Var qui a bien changé, mais dont il se souvient sur le bout des doigts. Durant une petite semaine, il a fait prendre à une jeune pousse américaine de son académie le pouls rouge et noir car à Nice, l’ancien international camerounais (72 matchs, 18 buts avec le maillot niçois) sera toujours chez lui. 

Comme à la maison, les souvenirs ne tardent jamais à s’inviter à table, son voyage dans l’espace était aussi un voyage dans le temps. Riche en anecdotes et en sentiments. Ses premiers pas à Nice. Le caractère qu’il fallait pour arriver, pour ne pas partir, puis pour rester, à jamais. Les « non-stop » houleux. « Les pizzas du dimanche au Québec. C’était la tradition. Et après, on repartait sur le terrain le lundi, et on ne se faisait pas de cadeaux », se marre-t-il, lancé par son ancien coéquipier Jean-Phi Mattio. Il refera aussi le temps avec Fred Gioria ou Lionel Letizi. Le titre de D2. La D1. L’intox, la poésie, le contexte, la culture, jusqu’à sa chanson - « Ouh ah Ipoua » - qu’il a de nouveau entendue au centre, avec un peu moins de force que quand elle cognait au Ray.  

« C’est toujours un bonheur. Je me sentirai toujours à la maison à Nice », a conclu celui qui fut honoré en 2019, que l’on attend de revoir avec impatience dans le plus beau « païs » du monde.

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